CSDHI – Les conditions de détention des membres de minorités religieuses à la prison tentaculaire de Rajaï-Chahr à Karadj, en banlieue de Téhéran, sont très difficiles. Les prisonniers sunnites y sont persécutés.
Selon des sources bien informées en Iran « environ 30 prisonniers sunnites détenus dans le quartier 10 de Radjaï-Chahr à Karadj, sont confrontés à de nombreux problèmes. Certains sont gravement malades, souffrant de maladies graves comme le diabète, tandis que d’autres ont besoin d’une intervention chirurgicale. Toutefois, les autorités pénitentiaires ont refusé de les faire hôspitaliser à l’extérieur de la prison. »
Le temps de promenade dans la cour est limité à trois heures par jour. Dans certains cas, les autorités coupent l’eau chaude et parfois les ordures restent dans le quartier pendant deux ou trois jours.
Parmi ces prisonniers, certains pourraient bénéficier d’amnistie ou de libération conditionnelle. Mais, ils en sont privés en raison de la discrimination religieuse.
Ces prisonniers sont tous originaires de villes éloignées et leurs familles ne peuvent les voir que 20 minutes par visite. Les voyages sont chers et les séjours dans la ville de Karadj aussi pour ces familles souvent pauvres qui doivent faire d’énormes sacrifices pour ces visites qui, selon l’humeur des autorités, sont parfois annulées à la dernière minute.