CSDHI – En Iran, au moins 300 manifestants Derviches Gonabadi ont été arrêtés le 19 février, après que des membres du Basij, des pasdarans et des agents en civil avec des véhicules anti-émeutes aient attaqué les manifestants et utilisé des gaz lacrymogènes.
Les femmes Gonabadi arrêtées ont été transférées à la prison Evine de Téhéran.
Le 20 février, l’agence de presse officielle Tasnim a cité le porte-parole de la Force de sécurité de l’Etat confirmant l’arrestation des 300 manifestants.
Des vidéos amateurs diffusées sur les médias sociaux montrent un certain nombre de manifestants gravement blessés par des unités anti-émeutes utilisant des fusils à plomb. Les rapports indiquent que de nombreux manifestants derviches Gonabadi blessés ont été arrêtés dans les hôpitaux par des agents de renseignement.
Des membres de la communauté Derviche Gonabadi ont protesté contre la détention de Nematollah Riahi, un derviche Nematollahi Gonabadi qui a été arrêté par les forces de sécurité hier matin et a demandé sa libération inconditionnelle.
Le secrétaire du Conseil national de la Résistance iranienne, le CNRI, a condamné l’attaque contre les manifestants et les arrestations arbitraires massives, appelant le Secrétaire Général et le Conseil de Sécurité des Nations Unies et les Etats membres, l’Union européenne et ses pays membres, le Haut-Commissaire des Nations Unies des droits de l’homme, le Conseil des droits de l’homme, ainsi que d’autres organisations internationales des droits de l’homme à prendre d’urgence des mesures pour la libération des détenus de la nuit dernière et de tous les prisonniers de l’insurrection.
Source : Les droits de l’homme en Iran