CSDHI – Qassem Soleimani a été tué lors d’une attaque de drone américain, le 3 janvier 2020. Il était à la tête de la branche de la Force Qods du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (les pasdarans) et il a été impliqué dans ou fomenté de nombreux crimes graves dans la région.

L’Iran est confronté à d’énormes défis. Il doit faire face à la communauté internationale depuis que son célèbre Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) a reconnu avoir abattu un avion commercial par accident. Cependant, il fait également face à d’énormes défis sur le plan national.

Le peuple iranien a clairement indiqué ces derniers mois qu’il souhaitait un changement de régime. Il n’acceptera clairement rien de moins. Des milliers de personnes ont été tuées ou gravement blessées au cours des derniers mois, lors de manifestations qui ont commencé mi-novembre 2019 lorsque le régime a annoncé une hausse massive des prix du carburant.

La principale opposition au régime iranien, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK), a des « Unités de résistance » réparties dans tout le pays. Elles ont joué un grand rôle dans l’organisation des manifestations, le soutien à la population et l’enregistrement des incidents tels que le nombre de morts, d’arrestations et de victimes.

Les Unités de la Résistance et des gens courageux à travers le pays sont descendus dans les rues ces derniers jours pour exprimer leur colère. Des vidéos et des images sur les réseaux sociaux montrent les gens qui mettent le feu aux affiches du commandant Qassem Soleimani, récemment tué.

Qassem Soleimani a été tué lors d’une attaque par drone américain le 3 janvier 2020. Il était à la tête de la branche de la Force Qods du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (IRGC) et il a été impliqué ou a fomenté de nombreux crimes graves dans la région. Il est responsable d’attaques répétées contre le camp Liberty / Camp Ashraf en Irak, où des exilés de l’opposition résidaient depuis des années. Des dizaines de dissidents ont été tués ou blessés.

Soleimani a également été impliqué dans les atroces attaques chimiques en Syrie qui ont choqué le monde. Ses activités en Syrie lui ont valu le surnom de « tueur d’enfants » en raison des nombreux enfants syriens qui sont morts de ses mains. Il a également été impliqué dans la mort de 5 500 jeunes hommes afghans qui ont été envoyés en Syrie pour combattre au nom du régime iranien.

Le régime iranien n’a fait que répandre la misère dans le pays et à l’étranger. La situation économique en Iran a atteint le stade où de nombreuses personnes vivent dans des conditions de pauvreté absolue. De nombreuses personnes ne sont pas en mesure de se procurer les équipements les plus élémentaires et l’infrastructure sociale du pays s’effondre. Tout cela est le résultat de décennies de mauvaise gestion, d’avidité et de corruption généralisée.

La survie du régime dépend de la propagation du chaos, du terrorisme et du fondamentalisme. Elle doit étendre son influence mais elle échoue lamentablement.

Lorsque Qassem Soleimani a été tué, les Irakiens se réjouissaient dans les rues. L’année dernière, les manifestations en Irak ont indiqué que la population en avait marre de l’ingérence de l’Iran et l’appelait expressément à quitter le pays.

Le peuple iranien n’a toutefois pas pu célébrer librement la nouvelle de la mort du plus grand terroriste du pays. Il était loin du héros national que le régime tentait de dépeindre. Cependant, les médias sociaux ont surmonté la machine de propagande du régime et la volonté du peuple n’a pas été cachée ou réprimée. Cependant, il n’en demeure pas moins que le peuple iranien doit être soutenu par la communauté internationale.

Source : Stop au Fondamentalisme