CSDHI – Trois agents iraniens ayant tenté un complot terroriste à Paris ont vu leur appel examiné par un tribunal d’Anvers, en Belgique, ce jeudi. Selon des preuves irréfutables et les enquêtes des procureurs belges, Assadi était l’organisateur d’un attentat à la bombe contre le Free Iran 2018 Rally, le rassemblement annuel du groupe d’opposition iranien, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), le 30 juin 2018.
Deux experts en explosifs se sont exprimés devant le tribunal
Les autorités belges ont capturé Nasimeh Naami et Amir Sadouni après qu’ils aient livré la bombe à leurs agents.
Les autorités allemandes ont découvert deux livrets contenant des instructions pour mettre à feu l’engin, ainsi que des factures pour ses paiements à ses opérateurs. Les détails de l’emploi du diplomate en tant que chef de la station de renseignement européenne de Téhéran ont été exposés.
Deux experts en explosifs ont pris la parole devant le tribunal, révélant la terrible ampleur des victimes potentielles du complot terroriste si la bombe avait explosé.
Ali Khamenei a dirigé le complot terroriste
La séance du tribunal de jeudi a mis en lumière les raisons impitoyables et criminelles de l’attentat manqué. Le Guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, a dirigé le complot terroriste. Il visait Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, ainsi que d’autres participants à l’événement « Free Iran ».
Selon le témoignage d’experts, jeudi, des experts en explosifs du régime ont construit cette bombe en Iran. Le 22 juin 2018, le diplomate-terroriste iranien Assadollah Assadi a utilisé un avion de ligne pour transporter la bombe d’Iran en Autriche. Le 28 juin 2018, Assadi a remis l’explosif à Nasimeh Na’ami et Amir Sadouni.
La bombe contenait 596 grammes de TATP
Selon les experts allemands, la bombe contenait 596 grammes de matière explosive TATP. Selon les mesures précises des experts de la police belge, son volume était de 832 centimètres cubes. La structure de la bombe, contrairement aux allégations des accusés, était destinée à augmenter le nombre de shrapnels propulsés par l’explosion et ainsi accroître son effet dévastateur.
« Par exemple, la batterie était positionnée de manière précise pour que tous les composants soient à proximité les uns des autres. Ils auraient été détruits dans l’explosion, ce qui est encore une indication supplémentaire que la bombe a été fabriquée par un professionnel », a expliqué l’expert.
De plus, lors de son désamorçage, l’explosif a partiellement explosé, blessant un policier qui se trouvait à 80 mètres. L’ampleur de la dévastation aurait pu être bien plus importante si la bombe avait explosé complètement.
On a implanté le dispositif dans la doublure d’un sac à main de femme porté par Nasimeh Na’ami, selon les pièces du dossier. Le sac se trouvait dans la voiture du couple dans une valise, et la télécommande était dans une trousse de maquillage.
L’endroit visé étant très fréquenté, l’explosion de la bombe aurait pu tuer ou blesser des centaines de personnes. Le nombre de victimes aurait augmenté en raison de l’agitation et des tentatives de fuite des gens. Le complot terroriste aurait pu devenir la pire catastrophe humanitaire du XXIe siècle en Europe.
Source : Stop au Fondamentalisme