CSDHI – Le 3 février, des agents du ministère du Renseignement du régime, le Vevak, ont enlevé M. Reza Negahdari, étudiant en troisième année de droit à Téhéran et l’ont emmené vers un lieu inconnu.
Reza Negahdari, secrétaire et porte-parole des étudiants iraniens épris de liberté, avait été expulsé de l’université et interdit de séjour à la cité U par le bureau de sécurité, la branche du Vevak dans les universités. Les raisons invoquées comprenaient l’organisation des rassemblements politiques et non politiques à l’université de Téhéran en février 2008, l’organisation d’un rassemblement de protestation contre la mort suspecte du Dr. Zahra Bani-Yaghoub, et de protestation contre la visite du président des mollahs, Mahmoud Ahmadinejad à l’Université de Téhéran le 7 octobre 2007, selon le communiqué du conseil national de la Résistance iranienne .
Les démarches de la famille Negahdari auprès des organes concernés du régime des mollahs en vue de retrouver leur fils sont restées vaines jusqu’à présent, et le Vevak s’abstient de toute réponse.
En enlevant et en arrêtant des militants politiques pour leur infliger les pires formes de torture, le régime ne recule devant rien pour les briser, afin qu’ils rejettent toute activité contre le pouvoir. En cas d’échec, les prisonniers sont torturés à mort et le régime se débarrasse de leurs corps.
La Résistance iranienne met en garde contre la torture cruelle et l’assassinat de Reza Negahdari, l’étudiant enlevé. Fermer les yeux sur ces actes d’oppression et de cruauté du fascisme au pouvoir en Iran ces 30 dernières années l’a encouragé à réprimer quotidiennement le peuple iranien.
La Résistance iranienne appelle toutes les organisations internationales des droits de l’homme et les autorités concernées, en particulier le Haut Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, à renvoyer le bilan criminel du régime en matière de violations des droits de l’homme devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour l’adoption immédiate des mesures contraignantes au niveau international.