CSDHI – Le régime des mollahs a mis en oeuvre l’exécution au moins deux hommes, il y a un mois, dans le plus grand secret, dans la prison centrale de Kermanshah. Nous avons eu connaissance de l’identité de ces deux détenus.
Sous-estimation du nombre de prisonniers exécutés en Iran
Il s’agit d’Houshang Mohammadi et Ali Angazi. La justice iranienne les avait condamnés à des peines de qisas pour meurtre. Il est probable que le nombre de personnes exécutées ce jour-là était supérieur à deux.
En parlant du cas d’Ali Angazi, une source bien informée a déclaré à IHR : « Les agents du régime l’ont arrêté pour meurtre il y a environ 15 ans. »
Le nombre de personnes exécutées ce jour-là est probablement supérieur à deux.
Les médias nationaux ou les autorités en Iran n’ont pas rapporté les exécutions de ces hommes. Pourtant, il s’est écoulé près d’un mois.
Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights, le régime les a accusés de « meurtre avec préméditation. »
Aucune distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire
Il n’y a pas de distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran. Les autorités condamnent à la peine de mort les personnes accusées de « meurtre avec préméditation. » Quelles que soient l’intention et les circonstances.
Source : IHR