CSDHI – » Internet nous dévore « , a déclaré un expert lundi 18 avril. Il a laissé entendre que le régime est en train de perdre le contrôle des contenus anti-régime disponibles sur Internet pour les Iraniens.
De plus en plus de voix au sein de l’appareil dirigeant des mollahs tirent la sonnette d’alarme sur la « présence destructrice de l’ennemi en ligne », alors que les responsables du régime iranien réfléchissent à la suite à donner à leur « projet de loi sur la protection (censure) d’Internet ».
Selon des informations diffusées le dimanche 17 avril par l’agence de presse Fars, un organe lié aux pasdarans (IRGC), « Le MEK est en première ligne de la guerre sur Internet », en référence aux Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK).
Il convient de noter que le régime des mollahs a alloué des budgets massifs et lancé un réseau massif de cyber-armée dans le but de diaboliser le MEK au fil des années. Par conséquent, la question doit être posée : Quelle est la source de toute cette inquiétude ?
La clé pour comprendre la réponse à cette question est d’avoir une compréhension approfondie de la situation actuelle en Iran, ainsi que de la lutte en cours entre le peuple iranien et sa résistance organisée contre le régime des mollahs et tout son appareil de répression.
Par conséquent, les inquiétudes du régime sont plus qu’une simple propagande quotidienne sur Internet. Elles sont en fait fondées sur des événements réels, soulignant le fait indéniable que les hauts responsables du régime sont bien conscients de la volonté du peuple iranien de le renverser. En conséquence, leur budget de répression intérieure, en particulier pour les institutions liées à l’IRGC (pasdarans), augmente d’année en année.
Cela explique également pourquoi, malgré une condamnation internationale constante, le régime des mollahs n’a pas la capacité de mettre un terme à sa politique d’exécutions, de torture, d’emprisonnement, de censure et d’autres formes de répression menée depuis des décennies contre une nation iranienne de plus en plus rétive.
Pour garder le contrôle de la société iranienne, le régime doit contrôler Internet. Il s’agit d’une ligne rouge pour les mollahs, surtout après une série de manifestations nationales qui ont commencé en 2017 et ont culminé en novembre 2019 dans tout le pays. Afin de maintenir son pouvoir à tout prix, Khamenei n’a pas envisagé d’autre option que d’ordonner le massacre de plus de 1 500 manifestants en quelques jours et d’imposer un black-out d’Internet de plusieurs jours.
Si le coronavirus a permis au régime des mollahs de respirer un peu face à l’escalade des soulèvements du peuple iranien, les actions anti-régime du MEK et de leur réseau d' »unités de résistance » à travers le pays sont de nouveau en hausse.
Dans ces circonstances, le régime utilisera tous les outils à sa disposition pour étouffer les protestations et les activités organisées de l’opposition iranienne. C’est pourquoi, malgré les dangers et les graves conséquences, la restriction de l’accès à Internet est l’une de ses principales priorités.
Source : Stop au Fondamentalisme