CSDHI – Dans la nuit du mercredi 16 novembre, alors que les manifestants iraniens commémoraient pour la deuxième journée, le soulèvement de novembre 2019, ils ont été témoins de crimes contre l’humanité commis contre le peuple à Izeh.
Les forces de sécurité de l’État et les Gardiens de la révolution (les pasdarans) ont ouvert le feu sur les manifestants dans de nombreuses villes et de graves affrontements ont eu lieu. Un certain nombre de personnes ont été tuées et d’autres blessées.
De violents affrontements ont eu lieu dans le marché de fer de Shadabad à Téhéran. Les forces de sécurité ont tiré des balles réelles et des gaz lacrymogènes sur la population. Des dizaines de personnes ont été tuées et blessées.
Les forces de sécurité ont affronté des manifestants à Ilam, Mehran et Shahriar.
Des agents en civil ont fait une descente sur les manifestants à Izeh, dans la province du Khouzistan, dans le sud-ouest de l’Iran. Au cours de cette opération, de nombreuses personnes ont été tuées et blessées, les autorités iraniennes commettant des crimes contre l’humanité.
Un enfant de 2 ans figurait parmi les personnes tuées, ainsi que le garçon de 10 ans Kian Pirfalak. Ce dernier a été tué par balle alors qu’il se trouvait dans sa voiture et qu’il passait par là.
Des agents en civil ont ouvert le feu sur la population à Sari, dans le nord de l’Iran.
Les forces du régime des mollahs ont également tiré sur des manifestants qui s’étaient rassemblés dans la rue Shahnaz à Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran.
Les autorités iraniennes utilisent des agents en civil pour réprimer et ouvrir le feu sur des personnes sans défense. L’envoi d’agents en civil sur les lieux des manifestations sert à dissimuler le massacre en cours de la population. Les autorités iraniennes prétendent que les meurtres ont été commis par les manifestants eux-mêmes et non par leurs propres forces.
Un certain nombre de manifestants tués par les forces de sécurité
De nombreux manifestants sont morts lors des attaques des forces de sécurité le 15 novembre 2022. Parmi les personnes tuées figure Fouad Mohammadi. Il résidait dans le comté de Kamyaran, dans la province du Kurdistan.
Lors de la cérémonie funéraire organisée pour Fouad Mohammadi le 16 novembre 2022, un autre jeune homme, Burhan Karami, a également été tué par des tirs directs des forces de sécurité.
D’autres noms de manifestants ont été tués lors des manifestations du 15 novembre : Saman Qaderi Beigi à Bukan, Milad Saeedi à Shahsavar, Isa Biglori et ZanyarAllah Moradi à Sanandaj, et Saeed Asadi à Bojnord.
Source : Iran HRM